Les Castors affrontent ce mercredi (17h) Agu Spor Kayseri, un des favoris pour les quarts de finale de l’épreuve.
Avec Mersin et Istanbul Üniversitesi, les Castors avaient eu l’an dernier un petit aperçu de la force du championnat turc, qui figure en bonne place sur le podium européen. Ça, c’était l’an dernier en EuroCup. L’Abdullah Gül Üniversiti Kayseri occupe une place encore plus importante sur l’échiquier turc et pèse davantage en EuroLeague. Sa victoire après prolongation (68-72) à Prague (vainqueur 2014-15 de l’EuroLeague) lors de la journée inaugurale en atteste.
Le club de la région de l’Anatolie centrale vient en un tour de main et un froissement de chéquier de remplacer Odyssey Sims (auteur de 20 points à Prague et indisponible jusqu’à Noël) par sa compatriote Temeka Johnson (33 ans, 1,60 m, ex-Los Angeles Sparks). Si l’Américaine ne devrait pas être qualifiée à temps ce soir, AGU Spor possède d’autres arguments comme la distributrice hongroise Honti, les intérieures Mc Carville (18 points, 9 rebonds à Prague), Sanders (1,91 m) et la poste 4 grecque Dimitrakou (14 points, 6 rebonds et 4 assists à Prague).
Trêve de causerie, Kayseri veut atteindre les quarts de finale de l’EuroLeague et a les moyens de ses ambitions. Les Castors pourront-elles soutenir la comparaison après leur brillante sortie à Cracovie ? Avec la nouvelle venue Eldebrink mais sans Allemand (inflammation du pied) Ni Grzesinski (restée au pays pour passer une IRM au genou), Braine a débarqué hier soir tard sur le sol turc. Auteur de 11 points samedi face à Sint-Katelijne-Waver, la Suédoise doit retrouver le rythme : « Je me sens bien, mais le dernier match que j’ai joué avant SKW remontait à la mi-juin avec mon équipe nationale. J’ai un mois pour faire mes preuves avec une équipe qui a le vent en poupe après sa victoire à Varsovie. Néanmoins, on doit s’attendre à un match compliqué. Il faudra faire bloc ce soir… » prévient Elin Eldebrink, dont la sœur jumelle Frida (ex-Besiktas) est également professionnelle.
Christophe KUGENER